Une restauratrice des monuments historiques, Colette Brussieux, est sollicitée pour donner son avis sur l’ampleur de la restauration.
À son tour, elle tombe sous le charme de l’univers de Martelanche, de sa volonté de participer à la construction d’un avenir meilleur.
Certes, elle confirme d’emblée la valeur de cet ensemble unique, mais son verdict est formel : si les œuvres ne sont pas déplacées dans les plus brefs délais, mises hors gel et hors d’eau, il ne sera même plus la peine de s’agiter pour vouloir sauvegarder quoi que ce soit.
Par respect pour cet héritage arraché à la nuit de l’oubli, Colette Brussieux s’engage à diriger deux sessions de dépose des pièces. Gabriel Boucher repère et aménage un « lieu sûr », ventilé, à température constante.
Avec l’aide de toute la famille Boucher, descendants de Pierre Martelanche, les œuvres sont transférées au cours d’une semaine au mois de novembre et d’une autre en décembre 2012 : toutes dépoussiérées, désignées, répertoriées, décrites sous l’autorité de la restauratrice.
Puis photographiées sous tous les angles par Viviane Lièvre.
Et enfin, déplacées et réinstallées à l’abri…
Photos (c) Viviane Lièvre